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Déconnexion et charge mentale

Déconnexion et charge mentale

Le saviez-vous ?

La France est le 1er pays à avoir mis en place une loi sur la déconnexion.

Ces dernières années, l’explosion des pratiques numériques a fait ressortir la notion de déconnexion comme enjeu majeur pour les organisations et leurs membres. Depuis le 1er janvier 2017, le Code du Travail encadre le droit à la déconnexion (article L.2242-17), pour les entreprises de plus de 50 salariés, qui vise à :

  • Assurer le respect des temps de repos et de congés ;
  • Garantir l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle et familiale ;
  • Protéger la santé des salariés

Au-delà de la simple déconnexion numérique, celle relative à la charge mentale est également à prendre en compte.

De quoi parle-t-on ?

L’hyperconnectivité est définie comme la capacité à ne pas se détacher de son activité professionnelle en dehors des temps de travail.
La charge mentale, quant à elle, se rapporte à l’encombrement psychologique provoqué par des préoccupations d’ordre professionnel, y compris sur les temps personnels et inversement : penser à sa vie personnelle en étant au travail.

Si la charge mentale est vectrice de stimulation pour certaines personnes, elle peut être difficile à vivre pour d’autres… En effet, dans certains cas, elle vient impacter l’équilibre psychique et l’équilibre vie privée et vie professionnelle.

Quels sont les signaux d’alerte ?

Selon les Français (enquête IFOP 2019), les principaux signes d’une charge mentale trop importante sont :

  • La fatigue à 73 % ;
  • Le stress à 59 % ;
  • L’irritabilité à 56 %.

Il ressort également le fait de penser au travail le soir et le week-end, l’impression de ne pas s’en sortir tant au travail qu’à la maison, la difficulté à s’endormir, la saturation de la mémoire de travail (mémoire à court terme) ou la « surcharge cognitive » et le sentiment d’intrusion de la vie professionnelle dans la vie personnelle. L’inverse est également vrai : avoir des préoccupations personnelles qu’elles soient financières, familiales, de logement impacte également le travail et son organisation.

Attention donc à ne pas franchir la zone rouge…

Chacun un rôle à jouer

En effet, comme l’indique le Code du travail (article L. 4122-1), au sein de l’entreprise, tout salarié a l’obligation de prendre soin de sa santé et de celle de ses collègues concernés par ses actes ou ses omissions au travail.

Tout le monde est concerné :

  • Dirigeants, Directeurs des Relations Humaines, membres d’un Comité de Direction, acteurs clé de l’entreprise : analyser les pratiques professionnelles, optimiser l’organisation et les relations humaines au travail, faire preuve d’exemplarité ;
  • Collègues, élus, collectif de travail : être attentif et à l’écoute de son entourage professionnel, connaitre et reconnaitre les limites de chacun, questionner, organiser et instaurer des règles de fonctionnement communes entre collègues et collaborateurs, alerter ;
  • Salariés, managers, en tant qu’individu : se connaître, identifier ses besoins, ses capacités d’adaptation et ses limites, alerter.

La déconnexion est un gage de bien-être, de qualité de vie au travail et de performance. Il est donc essentiel d’en parler aux acteurs internes ainsi qu’aux partenaires.

Comment Social Inter vous accompagne ?

L’équipe pluridisciplinaire (assistantes sociales du travail, psychologues du travail, formateurs, addictologues, médiateurs, etc.) intervient en toute bienveillance et confidentialité au travers :

  • De conseils à l’entreprise : participation aux instances et groupes de travail, élaboration d’accords d’entreprise (accords QVT, déconnexion, etc.), réalisation de diagnostics pour comprendre l’organisation individuelle au travail, la communication interne et l’utilisation des outils ;
  • D’interventions collectives: formations, webinaires, ateliers, jeux interactifs auprès des managers et des collaborateurs ;
  • D’accompagnements individuels : espace d’écoute et de parole, soutien à la prise de recul, accompagnement à la conciliation vie privée et vie professionnelle, gestion des préoccupations personnelles ayant un impact sur le travail.

Focus sur la prestation de diagnostic RPS

+ Déroulement
Les psychologues du travail interviennent souvent en binôme avec les assistantes sociales du travail. En s’appuyant sur leurs compétences d’évaluation globale, cela permet de questionner également la sphère personnelle qui impacte le travail.

+ Objectif
Faire un état des lieux des ressentis tant sur l’aspect organisationnel que relationnel pour définir des actions d’amélioration.

+ Exemples d’actions
Co-construction d’une charte sur la déconnexion, formation aux risques de l’hyperconnexion, groupes de travail sur la gestion du temps et de l’utilisation du digital.

+ Vigilance
Il faut à tout prix éviter les actions contre-productives.

L’objectif est d’optimiser l’équilibre de vie personnelle et vie professionnelle pour un bien-être durable tant pour les organisations que pour leurs membres.

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