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L’aide financière : une béquille pour la voie du rétablissement

Les services des ressources humaines sont confrontés aux difficultés financières des salariés.

Au cours de sa carrière, un salarié peut être confronté à un accident de la vie comme par exemple, une séparation, une maladie … qui peut engendrer des impayés. S’il ne parvient pas à trouver un accord avec le créancier, celui-ci peut demander au Tribunal compétent une saisie des rémunérations. Cette mesure va permettre au créancier d’être indemnisé mais va aggraver la situation du salarié qui ne va pas pouvoir faire face à toutes ses dépenses.

De nombreuses entreprises ou leur CSE ont mis en place des fonds sociaux pour soutenir leurs collaborateurs qui rencontrent de façon ponctuelle une difficulté financière. Afin de pouvoir statuer sur les demandes, ils vont orienter les salariés vers l’assistante sociale du travail.

L’assistante sociale du travail

Dans le cadre de ses missions, cette professionnelle va écouter la demande exprimée par le collaborateur (demande explicite) puis évaluer avec lui l’origine de ses problèmes ayant engendré ces impayés, proposer un plan d’action (qui fait quoi, quand et comment) et chercher ensemble des solutions.

Elle ne constituera pas dès le 1er entretien le dossier d’aide financière car il se peut qu’il ne réponde pas aux besoins réels. En effet, le travail d’écoute de l’Assistante sociale du travail et de reformulation va permettre au salarié d’expliquer les événements de sa vie qui l’ont conduit à cette situation, de prendre de la hauteur pour comprendre les manques, réfléchir à une gestion différente et ainsi faire émerger sa demande implicite.

Souvent, lorsqu’un salarié rencontre une difficulté financière, ce n’est pas parce qu’il ne sait pas gérer son budget. Préoccupé par d’autres soucis, il ne fait pas attention à ses revenus, dépenses sans compter…. Le budget n’étant pas sa préoccupation principale.

Un exemple concret

Par exemple, lorsqu’un couple ne s’entend plus, il ne va plus communiquer sur les factures à payer et se les partager équitablement. Il ne va pas se préoccuper si les charges incombant à l’autre sont réglées et peut « découvrir » au bout de quelques mois une situation d’impayés de loyer. C’est ainsi que Mme X a découvert un jour parce qu’elle est rentrée avant son conjoint et a pris le courrier dans la boite aux lettres que le loyer n’était pas payé depuis plusieurs mois, que la dette s’élevait à plus de 2500 € et que le couple était convoqué au Tribunal risquant une décision d’expulsion.

Dans ce cas, la demande d’aide financière de l’entreprise n’a pas été la solution immédiate car si elle avait pu régler ponctuellement le problème en soldant la créance, l’origine de la dette, quant à elle, n’était pas solutionnée. Elle n’était que la « partie visible de l’iceberg ».

Le travail d’accompagnement réalisé par l’Assistante sociale du travail, a consisté dans un 1er temps à permettre à Madame de s’exprimer sur ce qu’elle vivait, du sentiment de trahison et de mise en danger de la famille de la part de son conjoint, des suites qu’elle voulait donner à son couple comme rétablir le dialogue ou se séparer.

Au bout de quelques mois, lorsque la situation conjugale s’est stabilisée et parce qu’elle le nécessitait, l’Assistante sociale du travail a pu constituer une demande d’aide financière auprès du fonds social de l’entreprise, Ce soutien a été essentiel pour cette salariée car il lui a permis de solder sa dette, de signer un nouveau bail rendant la mesure d’expulsion caduque et ainsi d’être rassurée. En raison de ses revenus, Madame n’a pas bénéficié des dispositifs de droit commun, ses revenus dépassant les plafonds.

L’aide financière : Un outil, PAS la solution

Il peut arriver que les partenaires qui ont orienté le salarié vers le service social soient inquiets de ne pas voir le dossier de secours ou de prêt être présenté en commission. Ils souhaiteraient que ce soit LA solution. Or, l’aide financière est un « outil » dans la résolution des problématiques budgétaires et non une fin en soi.

Il est important de rappeler que les commissions internes peuvent être contrôlées par l’URSSAF et que dans le cas où les membres auraient accordé un secours* alors que la situation ne répondait pas aux critères, la commission et le salarié seraient soumis à des cotisations.

Comment Social Inter vous accompagne ?

Notre service social du travail peut vous accompagner soit dans la mise en place de commissions d’aides financières ou dans la rédaction d’un règlement intérieur, la définition des critères d’attribution… en adéquation avec les valeurs de votre entreprise. Expert dans la relation d’aide, nous pouvons former les membres pour les aider dans la compréhension des situations abordées, la prise de recul face aux dossiers présentés.

Ainsi, outillés, les membres pourront prendre les décisions adaptées aux situations présentées, en accord avec la Législation.

Pourquoi l’entreprise a intérêt à s’appuyer sur le service social de Social Inter ?

Social Inter s’appuie sur des valeurs telles que la confidentialité, la bienveillance, le respect et l’écoute active.

  • Pour sécuriser l’entreprise
  • Pour garantir l’équité et le respect des salariés
  • Pour protéger les membres de la commission (impact sur les relations avec ses collègues, la gestion du non et du oui, impact émotionnel)
  • Pour apporter son expertise

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